Sep 05

Belle-mère en colère ou la lutte pour la reconnaissance des maltraitances insidieuses faites aux pères et aux enfants…

Catégorie : Non classé @ 9:01

Je me présente et je je vous fais un topo de ce qui m’amène à écrire sur ce blog ce jour.

Je suis une femme, la trentaine à peine entamée, en couple depuis bientôt 2 ans et demi avec un homme (je le nommerai ici Paul), père de deux enfants (que je nommerai ici Bart et Lisa), séparé de leur mère (que je nommerais ici Marie) 6 mois avant notre première rencontre. Nous sommes très rapidement tombés amoureux l’un de l’autre et cette histoire est, depuis le début, prise dans les méandres d’une parentalité conjointe improbable et de moins en moins possible. En effet, toute la relation entre ces parents est empreinte de colère, de rancune, de provocation et d’impossibilité croissante de dialogue. Depuis 2 ans et demi, je vis avec Paul l’inquiétude croissante de laisser Bart et Lisa aller chez Marie une semaine sur deux dans le cadre d’une résidence alternée validée par un JAF.

Marie a des difficultés manifestes à digérer la séparation de leur couple conjugal, ne reconnaissant pas les raisons qui ont poussé Paul à lui demander de quitter leur domicile commun dont il est seul propriétaire (ils n’étaient pas mariés). Elle l’aurait trompé à de nombreuses reprises avec plusieurs hommes, instaurant ainsi entre eux le mensonge. Depuis cela, Paul ne réussi plus à lui faire confiance. Marie a tenté par « tout les moyens » de rétablir le contact physique et un semblant d’échange entre eux, mais l’atmosphère déjà très délétaire, s’en est trouvée à son point de rupture .

Et pour cause ! Le « tout les moyens » utilisé  par Marie, s’est imposé à moi dès le premier matin suivant notre rencontre. Elle s’est présentée dans le domicile de Paul, aux environs de 5 heures du matin, alors que les enfants étaient sous sa garde, en entrant par un vélux situé à 4 mètres du sol et resté entrouvert…elle nous a donc réveillé de notre nuit d’amour en vociférant sur le seuil de la porte de la chambre où nous dormions. Paul s’est évertué alors à lui demander de partir, mais non, elle souhaitait s’entretenir avec moi … Stupéfaction vous imaginez …

S’en sont suivi diverses incursions dans notre intimité, cette dernière invoquant systématiquement que nous lui devions une disponibilité entière, puisqu’elle élève aussi la « chair de leurs chair » (SIC). Parallèlement elle le bombardait massivement de sms, mails, et appels téléphoniques ( une 50aine par jour au bas mot). Autant dire que ce n’était pas évident de vivre une romance tranquille dans ce bordel !!! Vous imaginez vivre en craignant systématiquement de la croiser dans la rue, partout, en arrivant même à quitter son chez lui afin d’avoir la paix et de pouvoir se laisser un peu aller. Mais elle n’a pas lâché l’affaire et a continué ces attaques et ses incursion permanentes, brisant des carreaux lorsqu’on lui fermait la porte au nez après lui avoir expliqué que nous ne sommes pas à sa disposition. Paul lui demandait de quitter son domicile, étant poussé tellement à bout par ce harcèlement qu’il se foutait les poings dans les murs pour ne pas la frapper alors qu’elle sautait sur lui, tentant de l’embrasser en lui disant qu’elle l’aime et la minute d’après l’insultant copieusement en lui arrachant les cheveux et en le giflant à volo…

Etant prise pour témoin de pas mal de ces scènes, je n’ai fait que conseiller à Paul de déposer des plaintes pour agressions. Difficile pour un père de dénoncer la mère de ses enfants, même lorsqu’elle dépasse les bornes. Il a fini par le faire et de nombreux mois plus tard, il a appris que la plainte a été classée sans suite.

Parallèlement à cela, les enfants ont régulièrement été, eux aussi, pris à témoin des scènes violentes, du chantage affectif et de l’absence de sérénité régnants cialis prix. Paul s’inquiétait de plus en plus lorsqu’elle l’appelait en larmes, lui annonçant qu’elle allait se suicider, et qu’il entendait ses enfants en arrière plan de la communication. Puis elle s’est mise à ne plus donner d’informations concernant les enfants, indiquant qu’elle ne lui dirait rien sur le blog mis en place afin d’échanger au sujet des enfants, et que s’il voulait des infos, sa porte à elle lui était toujours ouverte !

Toujours en parallèle, et sur les conseils du JAF, une médiation a été tentée. Durant cette médiation il aurait été convenu qu’ils ne se parlent pas ou ne cherchent pas à se voir en dehors de cette instance. A la sortie de cette médiation, Marie s’est garée devant le véhicule de Paul, entravant ainsi sa liberté de circuler, s’installant dans son véhicule, contre sa volonté, l’attrapant par les cheveux et tentant de l’embrasser…(on appelle ça une agression à caractère sexuelle non ?) et c’est en hurlant « à l’aide, appelez la Police » à qui passait dans le parking, que finalement quelqu’un s’est arrêté et s’est exécuté. Là, seulement, elle a déguerpi.

Paul a donc refusé, que la médiation se poursuive et nous avons verrouillé notre vie au point de ne plus voir personne et de vivre dans un quasi vase clos.

L’inquiétude de Paul concernant ses enfant s’est accrue toujours plus, ne sachant pas si elle faisait état de ses « coups de nerfs » en leur présence chez elle et ignorant finalement qu’elle était leur vie là bas.

Paul refusant toute communication avec elle en dehors de ce blog mis en place, elle s’est mise à arguer que c’est parce que la JAF a indiqué qu’un rétablissement du dialogue sera bénéfique aux enfants qu’elle fait cela.

Peu à peu, nous nous sommes protégés.

Il faut que je précise à présent, que je suis éducatrice en protection de l’enfance et que de ce fait, je connais relativement bien la loi, et tout les dispositifs relatifs à l’exercice conjoint de l’autorité parental. De plus, je fais régulièrement des formations professionnelles, qui m’apportent un grand nombre d’éléments. C’est ainsi que j’ai lu certains ouvrages sur le Harcèlement moral, les pervers narcissiques, les manipulateurs et que je n’ai pas pu m’empêcher de voir le comportement de Marie dans ce que j’ai lu. Nous avons renforcé notre système de protection (aucune réponse immédiate à ses questions, des formulations claires et ne laissant pas la place à des interprétations, des exemples concrets pour étayer chaque chose etc…) – Je suis en mesure de vous communiquer les références bibliographiques de certains ouvrages si vous le désirez. –

BREF, ON SE DIT QUOTIDIENNEMENT QUE « NOUS NE SOMMES PAS SORTIS DES RONCES » COMME DIT PAUL, MAIS IL RESTE BEAUCOUP D’INQUIETUDES ET DES QUESTIONS ALORS SI VOUS AVEZ DES REPONSES NE VOUS GENEZ PAS!

  • Savez vous comment faire pour qu’un jaf tienne compte des violences et des comportements anormaux de Marie durant une audience?
  • Pensez vous qu’il serait justifié dans l’état des choses de demander la résidence principale des enfants chez nous alors même qu’il ne s’agit pas directement de leur bien être mais de celui de leur père afin d’être en mesure de leur offrir un cadre de vie plus serein ?
  • Comment peut on amener la preuve qu’un tel comportement de la part de Marie n’est pas sans danger pour ces enfants ?
  • Enfin je crains que cette demande, si nous la formulons, se retourne contre nous, car Marie est très douée pour faire façade et car les JAF et Psy, manquent cruellement de formation pour déceler ces manipulations insidieuses. Et vous ?
Je n’ai présenté ici qu’un bref échantillon de ce qui est et peut préciser des évènements si ce n’est pas clair !
Merci pour vos réponses !
Une belle-mère en colère – alias Lu

2 réponses à “Belle-mère en colère ou la lutte pour la reconnaissance des maltraitances insidieuses faites aux pères et aux enfants…”

  1. Quidong a dit :

    Bonsoir, je tombe sur votre courrier ce soir et je ne peux que faire un parallèle sur ma vie actuelle, qui ressemble en tout point à votre schéma familial et historique.
    Je pense que les ex, homme ou femme, ne peuvent trouver de paix intérieure tant qu’ils ne peuvent reconnaître une part de responsabilité dans l’échec de leur couple.
    Pour ma part, mon ex compagne n’est pas allée aussi loin dans ses gestes, et reste beaucoup plus fine dans ses attaques et ses tentatives de manip.
    Les seules choses à garder à l’esprit sont celles que vous avez énumérées : pas de réponse directe (c’est fou ce que certains messages peuvent nous amener à répondre trop rapidement), ne jamais répondre aux points de détails, parler des sujets de discordes de façon claire et sans ambiguité, recentrer le sujet.
    Je vais suivre avec attention ce sujet, car je vais tenter une médiation, à ma demande, pour essayer de régler un certain nombre de conflits latents et avérés, qui ne peuvent être résolus qu’en présence d’un tiers neutre, capable de recentrer et apaiser le débat. J’ai espoir ensuite de faire valider le résultat par un JAF, notamment par un avenant au jugement concernant les activités extrascolaires de mes enfants.
    Même si mon intervention ici ne vous donne pas de réponse, je souhaitais vous faire part de l’émotion que j’ai ressenti en vous lisant…
    Je vous souhaite bon courage.
    Un papa nouvellement marié avec deux petites fées…

  2. vivi a dit :

    Bon courage à vous !
    Je crains que vous n’ayez pas beaucoup de recours. Les juges sont encore englués dans ces problématiques. Les capacités éducatives des pères doivent être prouvées, là où elles sont présumées pour les mères. Par ailleurs, accepter l’idée qu’un homme puisse être victime de harcèlement moral semble difficile à certains.
    Je pense que vous ne pourrez demander la résidence principale qu’à la condition d’avoir un dossier en béton armé ! Cela dépendra beaucoup de l’âge des enfants et de leur capacité à comprendre que ce qu’ils vivent avec leur mère n’est pas « normal ». Les enquêtes réalisées dans le cadre de ces procédures sont souvent décevantes en matière de perversion narcissique. Et surtout, une telle demande risque de se retourner contre vous.
    Vous pourriez peut-être envisager une résidence alternée ? Cela peut permettre aux enfants de sortir progressivement du brouillard dans lequel ils sont plongés par leur mère. Dans ce cas, il faut appuyer votre demande sur des arguments en lien avec l’intérêt des enfants en évitant de mettre en cause la mère trop directement.

    En tout cas, bon courage à vous ! C’est elle qui a un problème, pas vous. Votre ami a fait un premier pas en la quittant et a pris une excellente décision. Je vous souhaite du courage à vous aussi car la place de la belle-mère est loin d’être simple.
    Mon expérience personnelle me pousse à vous conseiller de parler à des personnes qui connaissent bien le problème des PN (psy, avocat ou asso spécialisés). Avec un peu de recul, les victimes comprennent qu’il faut éviter les contacts avec les PN et développer des techniques de contre-manipulation pour se protéger.

    Une juriste, maman et aussi belle-maman !

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