Nov 23
Les bébés de HUIT jours sont-ils des rats de laboratoire au pays des droits de l’homme ?
Ce que je relate dans ce billet est à mon sens le comble de l’horreur, le summum de l’incroyable INHUMANITE dont le monde des affaires familiales est hélas parfois capable. C’est un SOS, un appel à l’aide qui vous concerne tous car cette histoire qui est bien réelle pourrait être la votre.
Un bébé, un nourrisson de HUIT jours a été arraché à sa mère le 4 juin 2008 sur la base d’une décision de justice actuellement soumise à la censure de la Cour de cassation, et cette affaire est aussi l’objet de recours devant le Conseil d’Etat en raison de la violation – par le « service gardien » du bébé – du « résidu » de droits accordés à la maman de cet enfant.
Toutes les pires brimades, insultes, vexations, sont infligées à cette mère pour l’empêcher de voir son bébé.
VOUS POURRIEZ PENSER QUE CETTE MERE EST INDIGNE, QU’ELLE A COMMIS DES ACTES TERRIBLES,
POURTANT J’AI EU ACCES A TOUT LE DOSSIER: IL N’EN EST RIEN, CETTE MAMAN EST UNE MAMAN COMME UNE AUTRE QUI SUBIT LES DERIVES D’UN SYSTEME. SON HISTOIRE PEUT ARRIVER A N’IMPORTE QUI, NUL N’EST A L’ABRI D’UNE DERIVE DU SYSTEME.
ET QUAND BIEN MEME VOUS AURIEZ ENCORE DES DOUTES, POSEZ VOUS LA QUESTION: COMMENT PEUT ON ORDONNER UNE ENQUETE DE PERSONNALITE SUR UN BEBE DE HUIT JOURS ???
Rien ne peut justifier de considérer un nouveau-né comme un cobaye de laboratoire.
Cliquez sur l’image pour lire ce SOS, cet APPEL AUX MEDIAS :
Et pourtant, je témoigne personnellement de ce que cette maman a qui on a arraché son bébé est une maman comme les autres, avec ses qualités et ses défauts, mais qui n’avait aucun problème (c’est confirmé par le service de la maternité) pour s’occuper de son enfant qu’elle aime et qu’on lui a arraché sous la contrainte alors qu’elle l’allétait (vous avez certainement du mal à le croire, mais pourtant c’est bien ce qui s’est passé). Comme si ça ne suffisait pas, il a aussi été prévu que le bébé soit traité comme un cobaye humain, pour satisfaire à l’ordonnance qui prévoit pour ce bébé de 8 jours qu’il soit soumis à une étude de personnalité (non vous ne rêvez cauchemardez pas) et à un examen psychologique et psychiatrique. Comme s’il était possible de traiter un nourrisson de HUIT JOURS comme un rat de laboratoire.
Et cette histoire n’est pas un cas isolé. Un article était paru dans la presse presque à la même période dans une autre affaire de placement abusif ( « Aude, Jamel et leurs bébés placés : le carnet rose vire au cauchemar » dans CET ARTICLE du journal libération.fr) , mais les effets de la médiatisation avaient permis d’arrêter la machine avant que tout n’aille trop loin, et l’horreur n’était pas à son comble car les bébés d’Aude n’avaient pas été objet d' »études » comme des bêtes curieuses. Dans le cas présent, les médias ne se sont pas encore intéressés à cette histoire, pourtant encore plus choquante, et actuellement seuls la Cour de cassation, le Conseil d’Etat et s’il le faut la Cour Européenne, pourront désormais, de l’avis des avocats qui traitent ce dossier – Maitre Barbara Billard, et Maitre Alexis spécialiste en droit européen – , dire et juger ce placement abusif. Mais le temps judiciaire est long, trop long.
C’est pourquoi je demande à toute personne ayant un rôle dans le milieu de l’assistance éducative, dans les ministères, au sein des palais de Justice, dans les médias, de tout faire pour que cesse ce cauchemar, cette abomination, sans qu’il faille attendre plusieurs années pour que les pourvois devant la Cour de cassation et devant le Conseil d’Etat soient jugés.
Merci à tous ceux qui aideront à faire cesser ce cauchemar et qui permettront que ce nourrisson qui a été arraché à sa mère, puisse enfin la retrouver. Et même si vous n’avez pas le pouvoir de faire cesser cette abomination, laissez un petit message de soutien pour la maman, je lui transmettrai tous vos messages et elle a bien besoin de savoir que nous sommes avec elle.
Une autre lettre prouve l’acharnement qui a été fait contre cette mère pour l’empêcher de voir son enfant. Je rappelle que cette maman était tout à fait aimante et en capacité de s’occuper de son bébé, mais plutôt que l’aider tout a été fait pour entraver les quelques droits de visite qui lui avaient été laissés.
Et il y a eu bien d’autres épisodes de ce genre…
TOUT CELA EST BIEN REEL: LA MAMAN A ETE VIREE COMME UNE CRIMINELLE ET ON LUI A DIT DE NE PLUS REVENIR, ALORS QU ELLE VENAIT SIMPLEMENT VOIR SON NOUVEAU-NE, SON ENFANT.
QUI POURRA AIDER A ARRETER CE CAUCHEMAR ???
9 mars 2013 à 21:30
mais c’est une histoire qui vire au cauchemard pourquoi faire d’un mère aimante une victime si elle est en mesure de s’occuper de son bébé que la justice lui donne le droit d’être mère
9 mars 2013 à 21:31
bon courage à la maman