Nov 17

Communiquer avec une perverse narcissique dont on divorce

Catégorie : Non classétesting @ 13:02

Voici un exemple d’échange de mail irréel avec la mère de mes enfants, perverse narcissique, avec qui j’essaie tant bien que mal de divorcer … Vous jugerez vous-même le caractère surréaliste de l’échange, qui a eu lieu suite à un nouvel incident provoqué par cette mère. Suite à cet échange, elle a à nouveau “pété un câble” en présence des enfants, alors en garde chez elle. Tous les deux se sont encore une fois retrouvés en pleurs … Cet échange illustre bien qu’il est impossible de “faire la paix” avec un pervers narcissique si vous êtes sa “victime”, même si vous le voulez vraiment et faites tout pour cela.

Mon premier mail :

XXX,

Les enfants nous demandent d’arrêter de nous disputer. Ils ont raison.

Pour y arriver, nous devons être deux, toi et moi.

Je te propose les choses suivantes pour leur permettre de profiter enfin de leurs deux parents en paix :
– Tu acceptes mes demandes, à savoir faire ce que tu avais dit que tu voulais bien faire et que tu n’as jamais fait
– J’accepte tes demandes et je réponds à tes questions sur les comptes dès réception de ce que tu dois m’envoyer. Si erreur il y a, je régulariserai alors de suite.

J’espère que tu accepteras cette proposition pour le bien de nos enfants, et que tu tiendras tes engagements dès demain.

Hervé

Sa réponse :

Hervé,

Je ne peux accepter cette forme de chantage. Tu as employé ces méthodes pour avoir les enfants. Je ne céderai plus. Tu n’as pas à ordonner et à décider. Tu n’as toujours rien compris. Au lieu de traiter les autres de malade, regarde toi toi-meme et change de comportement pour que tout aille mieux.

XXX

ps : tes mails sont inadmissibles

Ma nouvelle réponse :

Ce n’est pas du chantage. C’est une proposition de paix pour le bien de nos enfants, suite à leur demande d’arrêter de nous disputer. C’est pour cela que je les ai mis en copie de ce mail. Je t’ai juste proposé de faire ce que tu avais dit que tu voulais bien faire et que tu n’as jamais fait. Rien de plus.

C’est dommage pour nos deux enfants, qui méritent que leurs deux parents arrêtent de se disputer … mais au moins, ils sauront maintenant que tu préfères la guerre à la paix, alors que je souhaite la paix.

Je le regrette … mais je ne peux pas signer la paix seul avec moi-même si c’est toi qui me fait la guerre. Tant pis, en agissant ainsi, tu continues à te détruire et à détruire tes enfants, alors que tu es leur mère …

Hervé

6 réponses à “Communiquer avec une perverse narcissique dont on divorce”

  1. Angry Alex a dit :

    Mon compagnon a réussi à sortir d’un mariage de 10 ans d’avec une perverse narcissique. Nous sommes maintenant ensemble depuis deux ans et la procédure de divorce est toujours en cours, car mon compagnon se bat pour obtenir la résidence principale de leur fils, qui souffre d’autisme, et qui est la victime involontaire de cette mère malade. Je dois dire que j’ai honte de la façon dont la justice continue à toujours mettre la mère en avant, car c’est la MERE! Même quand il est prouvé que c’est le père qui est le principal pourvoyeur de soins envers l’enfant et que la seule chose qu’elle offre à son enfant est une relation fusionelle, qui cause une régression chez l’enfant. Cette femme nous épuise par ses mensonges, ses insinuations, sa distorsion continue de la vérité afin de passer pour une mère courage. Une enquête sociale a eu lieu, alors que le papa avait demandé une enquête médico-psychologique, mais bon… Madame a réussi sa petite comédie et malgré tous les incidents dont elle fut à l’origine durent l’enquête et les documents que le papa a produit pour montrer sa bonne foi et ses compétences, les résultats de l’enquête lui ont été favorables. Les professionnels ont peur d’elle et personne n’ose faire d’attestation et les échanges entre elle et mon ami sont hallucinants et complètement stériles. J’ai l’impression que la situation ne va jamais s’arranger car faute de pouvoir contrôler mon ami comme elle l’a fait si longtemps, elle va continuer à s’acharner contre lui (nous) pour le détruire et détruire notre relation. Il est difficile d’être témoin du comportement totalement incohérent de cette femme. Tout ce que l’on conseille aux personnes dans cette situation est de tenir bon: subir en souriant! Une injustice de plus, sans compter que cela la conforte dans sa toute-puissance. Que faire?

  2. Agnès a dit :

    Si ej peux me permettre, cher Hervé, t n’aides pas ta « perverse narcissique » en rentrant, dans ta nouvelle réponse, dans ce que J. Salomé appelle la relation klaxon : « tu me fais la guerre », « tu continue à les détruire », à « te détruire ». Le eprvers n’est pas en mesure de comprendre ce schéma là car il se sent innocent et tu es le méchant car tu le juges. A t’elle conscience d’être en guerre ? A t’elle conscience de détruire ses enfants ? Elle est visiblement dans un registre émotionnel (ce qui est rare pour le manipulateur) et toi plutôt dans le rationnel. Apparemment tu l’as traitée auparavant de malade et il semble qu’elle ait pris tes demandes pour des ordres. Elle ne peut donc t’entendre. En vérité à te lire, moi même ayant eu affaire à un manipulateur je me demande si ce n’es pas toi ! Par ailleurs tu lui annonce avoir mis tes enfants en copie du mail de leur mère : ils n’ont pas à savoir ce qui ‘échange au sujet d’une mésentente qui ne concerne que toi et ta femme. Ils n’ont pas à solutionner votre conflit et encore moins à être mis au courant de vos échanges tordus ! Mon ex mari faisait ça : il en a perdu la garde à force de mettre les enfants en position de témoin.
    Dans ton premier mail, tu es trop évasif – attention, caractéristique de pervers – et tu proposes une réponse « à condition ». Ce n’est à mon avis pas recevable.
    Si tu veux communiquer efficacement, efforce toi à la neutralité la plus exacte, ne te réfère qu’à des faits avérés et attesté, ou mieux des écrits précis comportant des demandes précises, justifiées par la nécessité et non par un échange de bons procédés – contreparties inéquitables par essence puisque vos motivations et finalités ne sont pas les mêmes. Si tu veux obtenir gain de cause, précise tes demandes au point de n’avoir besoin que d’un oui ou d’un non accompagné d’un justificatif uniquement d’ordre pratique. Or tu n’es pas dans le précis, le factuel, mais tu es dans le moral (« c’est dommage pour nos enfants… », »ils méritent … », « au moins ils sauront… » – ça a l’air important que veuilles qu’ils sachent combien leur mère est mauvaise… , « je le regrette »… « tant pis pour toi… »). Mais si c’est si amoral que ça comme situation, fais intervenir la justice ! Et surtout constitue des preuves…
    Je remarque que tu places ta soit-disant « perverse » en position de culpabilisation – c’est ce que font habituellement les PN pourtant – en lui assénant que les enfants « sauront maintenant que toi tu préfères la guerre tandis que moi, le gentil, je souhaite la paix ». Désolée, mais la réside la perversité : c’est tout bonnement de la manipulation d’idées utilisant le ressort des enfants et sous entendu qu’elle est une mauvaise mère mais surtout sans le lui dire directement ni en expliquant sur quels critères exacts repose cette accusation sous entendue.
    Ce que je crois, Hervé, à te lire, c’est que le plus dangereux de vous 2 c’est toi, tu sembles être le pervers qui s’ignore comme la plupart d’entre eux, et elle, elle doit être suffisamment à bout pour que tu puisses l’achever facilement, d’où ses réactions de défense. Et à la lire il semble que ça ne date pas d’hier…
    En fait je la plains et je plains tes enfants, car sous ta forme de communication faussement sereine et ton attitude que tu affiches parfaite (le sacro-saint intérêt des enfants pour écraser leur mère…) tu instilles à ta pauvre perverse – et semble t’il depuis assez longtemps – le sentiment d’être : incomprise, obligée de céder alors qu’elle n’est pas d’accord, coincée dans ta logique sans pouvoir faire reconnaître la sienne dans un cadre bienveillant.
    Et enfin, de mon point de vue,tu lui fais bel et bien du chantage : tu ne répondras à ses demandes sur les comptes (donc a priori ce doit être transparent puisqu’il s’agit d’argent) que si elle accède à tes demandes (lesquelles précisément ? Sont elles échangeables contre un accès aux comptes ?).
    Tu dis qu’elle a pété un câble, je prétends qu’une personne ayant eu à souffrir du contrôle excessif d’un manipulateur encore présent dans sa vie ne peut faire mieux que de péter des câbles face à lui – surtout si tu la pousses à bout comme tu as l’air de bien savoir t’y prendre. Il semble bien que ce soit elle qui souffre, et non toi. A aucun moment tu ne montres de souffrance, en revanche elle est bel et bien la mauvaise puisqu’elle ne cède pas à ton chantage et ose montre qu’elle est à bout devant les enfants – que tu n’épargnes pas en les prenant à témoins de la faiblesse émotionnelle de leur mère… Dieu merci, il y en a une qui a des émotions dans cette famille ! Pauvres enfants !

  3. Stéphane J a dit :

    Bonjour Hervé,
    Moi-même divorcé, en consentement mutuel, père de trois enfants, en résidence alternée de 2008 à 2011, je dois témoigné qu’il ne faut jamais parlé au nom de ses enfants, il ne faut jamais incriminé l’ex-conjoint. Surtout il faut admettre que les différents de couple et d’adulte ne concernent absoluement pas les enfants. Il s’agit de les proteger et de ne pas les porter à témoin. Cela se retournera contre celui qui profère. D’autant plus que les enfants dans ce cas sont obligés de prendre position. Donc pas de recherche d’apitoiement. Les enfants comme notre ex-conjointe ne veulent pas nous voir en « chien battu ». Aprés quand il n’y a plus de dialogue, mieux vaut partir et se taire. Verrons-nous peut-être moins nos enfants et nous paierons une pension alimentaire. Les enfants reviendront nous voir à l’âge adulte avec leurs enfants, nos petits-enfants de nouveau en recherche de dialogue.
    Maintenant, je dois dire que naturellement, je me méfie des discours et des témoignages merveilleux, un week-end ou des vacances avec ses enfants, cela doit rester banal : se découvrir, échanger des points de vue, accompagner au théâtre ou au cinéma, courir ensemble dans le parc,rire avec des amis, se disputer pour les devoirs et les sorties avec les copains que nous refusons,etc. Je n’aime pas les lettres provoquantes. Je déteste le chantage émotionnel et les ultimatums. Alors qui manipule qui ? Encore un exercice du pouvoir comme dans toute relation humaine ? Un conseil : laisser tomber. Si le couple parental raisonnable ne se substitue pas au couple passionnel intime, les enfants doivent choisir entre un des 2 parents pour leur stabilité et leur équilibre. Le deuxième parent exercera alors son droit de visite et et son obligation de pension alimentaire. Pensez-vous à la médiation ?

  4. papa en colère a dit :

    Bonjour
    suite à la réponse d’Agnès, qui se permets, sur un message de souffrance d’un papa, de déverser du non-sens, je pense qu’une telle agressivité dans les propos de cette dernière démontre une envie de nuire à un homme. (inconsciemment?). Un bon exemple d’agressivité que certaines femmes usent sans réserve. J’y vois de la souffrance et de la perturbation.
    Bien triste et cela ne règle rien.
    Merci Agnès pour ce message dont la lecture ma rappelle le titre d’une œuvre de Jean-Paul Sartre.
    Pour Hervé: ton message est clair et limpide. Seule une personne perturbée y verra des sous-entendus et autres manipulations.
    Courage à tous les papas en souffrance. Defendez-vous dignement.

  5. Olivier a dit :

    Je divorce d’une perverse narcissique et mon ex femme est une vraie furie, qui n’hésite pas à travestir la réalité, agir de mauvaise foi et mentir à tout va. Son avocate est une vraie ordure aussi et divorcer d’une perverse narcissique (ou d’un pervers) est un vrai labeur. Mon fils de 5 ans est victime de sa mère, qui l’empêche par tous les moyens de me parler, de me voir etc….
    Gérer une relation avec une perverse narcissique est la même chose qu’être pris dans une avalanche : vous essayer de vous en sortir vivant.

  6. flo a dit :

    Agnes a raison… Le manque d’emotions et le mail deja tres peu clair du denomme Herve le designe lui-meme comme le pervers narcissique. C’est un grave manquement de prendre ses enfants a temoin de surcroit.
    je parle en connaissance de cause etant en train de me debattre dans
    une separation douloureuse. j’en
    ai presque perdu ma personnalite.
    courage a toutes les meres qui vivent cette horrible experience…

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